Un avion médicalisé est parti chercher Alexeï Navalny à Omsk

Un avion médicalisé a décollé pour la Sibérie afin d’aller y chercher Alexeï Navalny, lequel est hospitalisé dans un hôpital d’Omsk après son malaise. Selon les données du site FlightRadar, l’appareil a atterri.

Un avion médicalisé est en route pour la Sibérie afin d’aller récupérer Alexeï Navalny qui reste hospitalisé dans un hôpital d’Omsk après son malaise, rapporte Pravda.

Selon le quotidien allemand, l’appareil a quitté Nuremberg, dans le sud de l’Allemagne, à 03h11 (heure locale). L’hôpital berlinois de la Charité serait prêt à accueillir M.Navalny.

D’après les données du site FlightRadar, l’appareil a atterri.

Le 21 août, le médecin en chef de l’établissement médical où se trouve l’opposant russe a annoncé que ce dernier n’était pas transportable et que son état était «instable».

Des spécialistes de deux centres médicaux réputés, à savoir le Centre national de chirurgie Pirogov et le Centre de recherche sur la neurochirurgie Bourdenko, arriveront à Omsk vendredi 21 août pour tenir une réunion sur son traitement, a rapporté le ministère de la Santé de l’oblast d’Omsk.

Le 20 août, son état de santé était considéré comme «stable et critique».

La France et l’Allemagne avaient offert «toute aide médicale».

L’avion transportant Alexeï Navalny, qui volait de Tomsk à Moscou, a atterri en urgence à Omsk après que la santé de ce dernier se soit brusquement dégradée. L’opposant a été emmené à l’hôpital et les médecins ont déclaré qu’il se trouvait dans un état grave.

Sa porte-parole a supposé qu’il avait été empoisonné. Le directeur adjoint de l’hôpital a toutefois indiqué que, bien que cela reste l’une des hypothèses, il n’y avait aucune certitude à ce sujet.

M.Navalny aura les meilleurs médecins et une enquête pourrait être lancée si les analyses concluaient à un empoisonnement, a assuré le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.

L’opposant avait été arrêté à plusieurs reprises et brièvement emprisonné en juillet 2013 pour détournement de fonds. Candidat à la présidence lors de l’élection de 2018, il s’était vu exclu de la course par la Commission électorale centrale à cause de ses condamnations antérieures.

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