Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a réagi avec scepticisme à la proposition du dirigeant français Emmanuel Macron de devenir médiateur dans le règlement de la situation dans la république.
Lors de son entretien avec Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, a déclaré sa volonté d’organiser un dialogue entre les autorités, l’opposition et la société civile en Biélorussie.
La réaction du chef biélorusse n’a pas tardé :
«Macron a déclaré qu’il souhaitait jouer un rôle de médiateur dans les négociations en Biélorussie. Laissez-moi d’abord venir et être un intermédiaire entre les « gilets jaunes » et Macron. Là, oh quelle est la situation, Dieu nous en protège, la terreur, et les «gilets jaunes». Il en les voit pas», a déclaré le président biélorusse.
M. Loukachenka estime également que l’Occident « est préoccupé par la situation » en Biélorussie uniquement parce que « c’est une opportunité pratique de détourner l’attention de ses problèmes et de la transférer dans un autre pays ».
Le président biélorusse a également commenté la récente déclaration du secrétaire d’État américain Michael Pompeo, dans laquelle il a exprimé l’inquiétude des États-Unis concernant les défauts du processus électoral en Biélorussie et condamné la violence contre des manifestants pacifiques.
«Débrouillez-vous-y d’abord», a déclaré M. Loukachenko.
À la veille, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel, en déclarant que le scénario ukrainien en Biélorussie était irrecevable pour l’Union européenne (UE).