Une délégation ouest-africaine conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan est arrivée samedi à Bamako, au Mali. Elle doit s’entretenir avec le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta et avec les dirigeants de la junte qui l’ont poussé à se retirer du pouvoir.
Une délégation ouest-africaine est arrivée samedi 22 août à Bamako, où elle doit s’entretenir avec les dirigeants de la junte et rencontrer le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta, quatre jours après le coup d’État militaire qui l’a renversé.
La délégation, dépêchée par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel » et conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, a atterri en début d’après-midi à l’aéroport de la capitale malienne, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Elle a été reçue à sa descente d’avion par le colonel Malick Diaw, numéro 2 du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), l’instance mise en place par les militaires pour diriger le pays, et par le porte-parole de la junte, Ismaël Wagué.
Goodluck Jonathan s’est dit confiant que les discussions permettraient d’aboutir à « quelque chose de bon pour le pays, bon pour la Cédéao et bon pour la communauté internationale ».
La délégation doit s’entretenir dans l’après-midi avec les dirigeants du CNSP, qui ont poussé le président Keïta, dit « IBK », au pouvoir depuis 2013, à annoncer sa démission dans la nuit de mardi à mercredi.
Les envoyés ouest-africains se rendront ensuite à Kati, ville-garnison de la banlieue de Bamako devenue le centre du nouveau pouvoir, pour une « visite aux personnalités arrêtées » par les militaires, parmi lesquelles le chef de l’État déchu et son Premier ministre, Boubou Cissé.
La junte détient depuis mardi une quinzaine de hauts responsables civils et militaires, dont aussi le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, et le chef d’état-major de l’armée, le général Abdoulaye Coulibaly.
« En début de soirée, nous aurons un entretien avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta », a dit à l’AFP un membre de la délégation, avant son arrivée à Bamako. « La Cédéao rencontrera IBK ce soir », a confirmé un membre de la famille du président.
La délégation rencontrera dimanche matin les ambassadeurs au Mali des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, États-Unis, Russie, Royaume-Uni et Chine), selon son programme obtenu par l’AFP.
Les pays voisins du Mali, réunis en sommet extraordinaire, ont réclamé jeudi le « rétablissement » du président Keïta et ont décidé d’envoyer cette délégation à Bamako. Il s’agit de la quatrième de l’ex-président Goodluck Jonathan depuis le début de la crise socio-politique qui ébranle le Mali.
Élu en 2013 et réélu en 2018, le président Keïta était fortement contesté dans la rue et un mouvement d’opposition hétéroclite réclamait sa démission.
Une délégation ouest-africaine conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan est arrivée samedi à Bamako, au Mali. Elle doit s’entretenir avec le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta et avec les dirigeants de la junte qui l’ont poussé à se retirer du pouvoir.
Une délégation ouest-africaine est arrivée samedi 22 août à Bamako, où elle doit s’entretenir avec les dirigeants de la junte et rencontrer le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta, quatre jours après le coup d’État militaire qui l’a renversé.
La délégation, dépêchée par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel » et conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, a atterri en début d’après-midi à l’aéroport de la capitale malienne, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Elle a été reçue à sa descente d’avion par le colonel Malick Diaw, numéro 2 du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), l’instance mise en place par les militaires pour diriger le pays, et par le porte-parole de la junte, Ismaël Wagué.
Goodluck Jonathan s’est dit confiant que les discussions permettraient d’aboutir à « quelque chose de bon pour le pays, bon pour la Cédéao et bon pour la communauté internationale ».
La délégation doit s’entretenir dans l’après-midi avec les dirigeants du CNSP, qui ont poussé le président Keïta, dit « IBK », au pouvoir depuis 2013, à annoncer sa démission dans la nuit de mardi à mercredi.
Les envoyés ouest-africains se rendront ensuite à Kati, ville-garnison de la banlieue de Bamako devenue le centre du nouveau pouvoir, pour une « visite aux personnalités arrêtées » par les militaires, parmi lesquelles le chef de l’État déchu et son Premier ministre, Boubou Cissé.
La junte détient depuis mardi une quinzaine de hauts responsables civils et militaires, dont aussi le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, et le chef d’état-major de l’armée, le général Abdoulaye Coulibaly.
« En début de soirée, nous aurons un entretien avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta », a dit à l’AFP un membre de la délégation, avant son arrivée à Bamako. « La Cédéao rencontrera IBK ce soir », a confirmé un membre de la famille du président.
La délégation rencontrera dimanche matin les ambassadeurs au Mali des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, États-Unis, Russie, Royaume-Uni et Chine), selon son programme obtenu par l’AFP.
Les pays voisins du Mali, réunis en sommet extraordinaire, ont réclamé jeudi le « rétablissement » du président Keïta et ont décidé d’envoyer cette délégation à Bamako. Il s’agit de la quatrième de l’ex-président Goodluck Jonathan depuis le début de la crise socio-politique qui ébranle le Mali.
Élu en 2013 et réélu en 2018, le président Keïta était fortement contesté dans la rue et un mouvement d’opposition hétéroclite réclamait sa démission.