L’explosion d’un gazoduc le 23 août entre les zones d’Adra et d’al-Dhamir, en Syrie, a entraîné une coupure d’électricité dans tout le pays.
Le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minières affirme qu’il s’agirait d’un « acte terroriste ». Le courant est revenu lundi matin dans plusieurs provinces.
La Syrie privée d’électricité. La panne géante qui a plongé l’intégralité du pays dans le noir fait suite à l’explosion, dimanche 23 août au soir, d’un gazoduc, dans les environs de la capitale, Damas. Le système électrique en Syrie s’appuie sur la fourniture de gaz et de fioul.
« L’explosion du gazoduc entre les zones d’Adra et d’al-Dhamir est la conséquence d’une attaque terroriste », a affirmé le ministre du Pétrole et des Ressources minières, Ali Ghanem, sans fournir aucun autre détail.
L’agence officielle Sana a publié des images d’un incendie qui, selon elle, a été causé par l’explosion du gazoduc ainsi que des clichés montrant une conduite dont une portion est manquante, au-dessus d’un profond cratère. Le gazoduc arabe traverse l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban.
Certaines centrales électriques ont finalement été rebranchées et de l’électricité a été fournie à des infrastructures vitales, ont précisé les autorités ajoutant que lundi à l’aube, l’électricité revenait progressivement dans plusieurs provinces.