Le président Trump s’est rendu compte que les pressions maximales contre l’Iran n’ont pas été efficaces, et s’il n’y avait pas le martyr Soleimani, le groupe terroriste Daech aurait atteint le cœur de l’Europe, selon le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf.
Mohammad Bagher Ghalibaf, a rencontré ce lundi matin 24 août l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, Markus Leitner, qui représente également les intérêts des États-Unis en Iran.
Ghalibaf a déclaré: «Bien que les pays européens soient sous la pression des États-Unis, ils doivent mener une politique indépendante.»
Il a ajouté: « La position de la Suisse est une exception en raison de ses politiques indépendantes et neutres. Outre l’expansion des relations avec l’Asie, nous souhaitons développer des relations économiques avec des pays européens indépendants ».
Evoquant les relations historiques et amicales entre les deux pays et la nécessité d’étendre les relations économiques entre l’Iran et la Suisse, Ghalibaf a déclaré :
«Créer un canal financier entre la Suisse et l’Iran est une bonne initiative, mais nous devrions essayer d’augmenter le volume des relations économiques à travers ce canal sur la santé, l’alimentation et d’autres domaines.»
Soulignant que les États-Unis font pression sur le peuple iranien en imposant des sanctions oppressives, il a ajouté: «Les États-Unis pensaient qu’avec les pressions, ils pourraient créer des problèmes nationaux en Iran, ce qui est une fausse idée. Il y a une vraie démocratie en Iran. Lors des élections, c’est le peuple iranien qui décide de la voie à suivre».
«Nous avons une politique cohérente et basée sur la confiance sur les relations bilatérales entre l’Iran et la Suisse», a déclaré l’ambassadeur de Suisse.
Markus Leitner a poursuivi en soulignant la nécessité d’étendre la coopération globale: «La chaîne financière suisse est prête et active, et une partie de celle-ci a été mise en œuvre, et nous pensons également que la fonction de cette chaîne financière doit être développée.»
Evoquant la visite d’une délégation parlementaire suisse à Téhéran, l’ambassadeur a ajouté: «Nous voulons développer la coopération et les relations parlementaires entre l’Iran et la Suisse».