Le ministre wallon des Aéroports, Jean-Luc Crucke (MR), a assuré, lundi matin au micro de Bel RTL, que « les fascistes n’ont pas leur place au sein d’organes démocratiques et de la police », alors qu’il était interviewé à propos de l’affaire Jozef Chovanec, l’homme décédé en 2018 à l’aéroport de Charleroi (BSCA) après avoir été interpellé par la police.
« Il y a des gestes qui n’ont pas leur place chez des professionnels que sont les policiers et ça n’excuse en rien la violence de l’intéressé, qui était tout à fait anormale aussi », a déclaré le ministre, ajoutant : « Dans une démocratie, les policiers ont une formation qui ne permet pas de voir ce qu’on a vu là. C’est, pour la Belgique, une tache et une enquête doit aboutir dans les meilleurs délais », en faisant référence au ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem (CD&V), qui chapeaute la police. Interrogé sur les conditions de l’enquête et notamment sur le décalage entre la date des faits et leur publicité récente, M. Crucke a affirmé avoir été informé « très rapidement » par les services de l’aéroport de cet « incident violent » avec un passager, mais soutient « qu’une enquête peut prendre du temps, donc je ne vais pas juger l’enquête. Ce qu’il faut, c’est aboutir », a-t-il conclu.