A quatre mois du jour préféré des enfants, l’inquiétude est déjà palpable: le Père Noël va-t-il pouvoir venir à la rencontre des bambins pendant la pandémie ?
Heureusement, James Lovell, directeur d’une agence d’événementiel britannique, a un plan.
En plein mois d’août, alors que la plupart des gens profitent de l’été et des plages, James Lovell concentre toute son attention sur les froides journées d’hiver à venir. Comme chaque année depuis 25 ans, le patron de la société Ministry of Fun, basée à Londres, a déjà commencé à préparer son équipe de 50 pères Noël.
L’an dernier, la saison a été exceptionnelle, avec un millier de réservations. Qu’en sera-t-il cette année? «Normalement, en août, la plupart de nos réservations sont faites», dit-il à l’AFP. «Cette année, nous en avons à peu près la moitié».
«Les gens n’ont pas annulé, mais ils ne sont pas sûrs de ce qu’ils peuvent faire. Il y a eu des messages contradictoires sur ce qui est autorisé ou non, beaucoup de confusion», estime-t-il, plaidant pour que les gens «soient rassurés sur le fait que le Père Noël pourra faire son apparition».
Les sites accueillant habituellement le Père Noël ont l’habitude de gérer les foules qui se pressent pour voir le célèbre barbu tout de rouge vêtu. Mais des contrôles encore plus stricts ont été mis en place pour éviter la propagation du virus. Selon James Lovell, au lieu de reporter la venue du héros des enfants, il suffit de procéder à de petits ajustements pour assurer la sécurité du public et rassurer les propriétaires de magasins et les parents.
Cette année, son équipe de pères Noël aura des masques en velours rouge et en fourrure blanche spécialement conçus et intégrés au costume. Celui-ci peut coûter jusqu’à 1 000 livres ( 110 euros) et inclut notamment des barbes faites main.
Les cadeaux seront placés entre le père Noël et ses jeunes visiteurs pour maintenir une distance de sécurité, et exposés sur un petit traîneau plutôt que directement distribués.