Les autorités iraniennes ont autorisé l’AIEA à inspecter deux sites qui, selon les experts de l’organisation, pourraient encore abriter des matériaux radioactifs non déclarés ou des résidus susceptibles de démontrer que des recherches nucléaires y ont été effectuées à des fins militaires.
L’Iran a autorisé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à inspecter deux sites qui auraient pu abriter des activités nucléaires, annoncent mercredi les deux parties dans un communiqué conjoint cité par The Guardian.
L’accord a été conclu à l’occasion d’une visite de Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, en Iran.
«L’Iran donne volontairement à l’AIEA l’accès aux deux sites qu’elle a mentionnés», écrivent Rafael Grossi et Ali Akbar Salehi, directeur de l’agence iranienne de l’énergie atomique, dans leur communiqué.
«L’AIEA n’a pas d’autres questions à poser à l’Iran ni d’autres demandes d’accès à formuler (…)», poursuivent-ils, ajoutant, sans les préciser, que la date et les modalités des inspections ont été fixées.
Rafael Grossi est arrivé lundi à Téhéran pour demander à Téhéran d’autoriser l’inspection des deux sites, qui, selon l’AIEA, pourraient encore abriter des matériaux radioactifs non déclarés ou des résidus susceptibles de démontrer que des recherches nucléaires y ont été effectuées à des fins militaires.
Les services de renseignement américains et israéliens tout comme l’AIEA pensent que l’Iran a bien cherché à se doter de l’arme atomique, mais qu’il a interrompu le programme en 2003 de peur qu’il ne soit découvert. Les deux sites que l’AIEA a été autorisée à inspecter pourraient avoir fait partie de ce programme.
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