Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter sur une résolution qui prolongerait d’un an le mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le sud du Liban (Finul), mais réduirait ses effectifs de 15 000 à 13 000 soldats en réponse à la pression américaine.
La résolution rédigée par la France appelle également le gouvernement libanais à faciliter un « accès rapide et complet » aux sites pouvant faire l’objet d’une enquête, y compris les tunnels du Hezbollah traversant la Ligne bleue entre le Liban et Israël.
Par ailleurs, le projet de résolution condamne « dans les termes les plus forts » toutes les tentatives de restreindre les mouvements des troupes de l’ONU et les attaques contre le personnel de la Finul.
Début août, les États-Unis ont prévenu qu’ils pourraient mettre leur veto à la résolution visant à prolonger le mandat des soldats de la paix de l’ONU dans le sud du Liban, et dissoudre la force, à moins que des changements ne soient apportés avant le vote du 31 août.
Washington avait notamment demandé que le nombre maximum de soldats passe de 15 000 à 11 000, avec un plus grand nombre d’entre eux déplacés vers la zone frontalière où ils peuvent avoir un plus grand impact.