Le syndicat des enseignants a décidé de repousser une grève qui menaçait de remettre en question le début de l’année scolaire, donnant au gouvernement quelques jours supplémentaires pour négocier la réponse à apporter concernant le personnel enseignant à haut risque face à l’épidémie de coronavirus.
Le syndicat a déclaré qu’il ne ferait pas grève mardi, jour de la rentrée scolaire, et qu’il allait s’engager dans des « discussions intensives » avec les responsables gouvernementaux.
Si aucun compromis n’est trouvé, la grève débutera jeudi 3 septembre, a par ailleurs indiqué le syndicat.
Celui-ci réclame qu’une solution soit trouvée afin de protéger les travailleurs jugés « à haut risque », en particulier près de 1.500 employés fragilisés travaillant dans les maternelles.
Le syndicat réclame par ailleurs une indemnité complète pour les personnes incapables de travailler en raison de la pandémie, alors que le ministère des Finances voudrait que les membres du personnel concernés prennent un congé ou partent à la retraite.
Dans le même temps, le syndicat national des parents d’élèves a exprimé son mécontentement à l’égard du projet du ministère de l’Education de rouvrir les écoles en mettant en place un système de « capsules ».
Selon le plan du ministère, les élèves de maternelle, CP et CE1 auront cours normalement, tandis que les élèves de CE2 et CM1 seront répartis en « capsules ».
Enfin, les élèves du CM2 à la Terminale seront également répartis en groupes, mais une partie de leurs cours se fera à distance.