Lors d’une conférence organisée à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou, le chef de la diplomatie russe a constaté un plus grand nombre de risques dans le monde actuel que pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon lui, les États ne doivent pas «claquer des portes» et «lancer des ultimatums», mais «chercher des compromis».
Le monde actuel comporte plus de menaces que celui de la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence organisée ce 1er septembre à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou, rapporte RT.
«Aujourd’hui, la situation dans le monde n’est certainement pas aussi sanglante que celle de la Seconde Guerre mondiale, mais les risques sont bien plus nombreux et ils ne sont pas moins graves» , estime-t-il.
Le ministre pointe notamment le terrorisme et la criminalité liée à la drogue qui font chaque année un très grand nombre de morts, ainsi que les risques de prolifération des armes de destruction massive.
Ainsi, il dénonce la quasi-destruction par les États-Unis du système de dissuasion dans le contrôle des armements et la mise en pratique de leurs principes «qui abaissent le seuil d’utilisation des armes nucléaires» face à la volonté des groupes terroristes et criminels de s’emparer des technologies nucléaires et de celles pour la création et l’utilisation d’autres types d’armes de destruction massive.
«Je crois qu’il est criminel de s’enfermer dans des « postions nationales », de claquer des portes, de déclarer que je ne communiquerai pas avec tel ou tel pays tant qu’il n’aura pas respecté l’ultimatum» , ajoute le chef de la diplomatie.
Selon Lavrov, cette situation est actuellement observée sur la scène internationale.
«Regardez quels problèmes se posent actuellement non seulement dans les relations entre la Russie et les États-Unis, mais aussi dans les relations entre les États-Unis et la Chine» , lance le ministre qui appelle à «rechercher des compromis et un équilibre des intérêts» .
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