La mort de l’Algérien en garde à vue ne serait pas liée à des violences policières

L’enquête menée pour établir la cause du décès du jeune homme d’origine algérienne mort en garde à vue à Lille a écarté l’hypothèse des violences policières. Les analyses de son sang ont en revanche montré une concentration élevée de psychotropes.

Après la mort d’un Algérien de 23 ans en garde à vue au commissariat de Lille le 23 août, le parquet de la ville a conclu que son décès avait été provoqué par son état de santé, rapporte France Bleu.

Des analyses toxicologiques ont été menées et une concentration élevée de psychotropes a été décelée dans son sang, «qui n’a pu que favoriser la survenue d’effets toxiques», indique l’institution dans un communiqué.

C’est la raison pour laquelle l’hypothèse des violences policières a été écartée. «L’enquête permet d’exclure toute cause traumatique ou suspecte», précise le parquet.

L’identité du jeune sans-papiers n’est pas encore établie. Après avoir été interpellé pour une tentative de cambriolage, il avait été placé en garde à vue à l’hôtel de police de Lille-Sud. Il s’était alors présenté comme étant âgé de 18 ans.

Cependant, l’enquête «tend à établir qu’il s’agit d’un ressortissant algérien âgé de 23 ans», poursuit le communiqué. La comparaison de son ADN avec celui de ses proches devrait être effectuée pour l’identifier. 

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