Un mois après l’explosion sur le port de Beyrouth, le Liban reste sous le choc : 191 morts, plus de 6 500 blessés et une ville éventrée.
Les larmes n’ont pas fini de couler, les plaies ne sont encore pansées et les pelleteuses continuent de fouiller les décombres pour tenter de retrouver les derniers disparus. Les espoirs s’amaigrissent de jour en jour, mais les traumatismes, eux, sont plus présents que jamais.
Chez les enfants particulièrement. Ils ont été témoins du bruit, du tremblement, des images du nuage de fumée diffusées en boucle ; ils ont vu couler du sang, le leur parfois ou celui de leurs proches. Les responsables des associations rappellent aujourd’hui que la priorité est d’accompagner psychologiquement les plus jeunes, plus émotifs et vulnérables.
« Il y a urgence psychologique à gérer. Le traumatisme est énorme et les enfants font partie des personnes les plus affectés », explique à France 24 Marianne Samaha, directrice de programme pour l’ONG Plan international au Moyen-Orient.