Le président serbe Aleksandar Vucic et le Premier ministre kosovar Avdullah Hoti ont signé, vendredi 4 septembre, à la Maison Blanche, un accord sur une « normalisation économique » entre les deux pays à l’issue de deux jours de discussions à Washington.
Toutefois la Serbie refuse toujours de reconnaître l’indépendance proclamée en 2008 par son ancienne province.
Le président serbe Aleksandar Vucic et le Premier ministre kosovar Avdullah Hoti ont signé, vendredi 4 septembre, à la Maison Blanche, un accord économique censé contribuer à régler l’un des plus épineux conflits territoriaux du continent européen.
« La Serbie et le Kosovo se sont engagés en faveur d’une normalisation économique », a annoncé le président des États-Unis Donald Trump depuis le Bureau ovale.
« Il y avait beaucoup de disputes et maintenant il y a beaucoup d’amour », « l’économie peut rassembler les gens », a-t-il ajouté, estimant que « personne » avant lui n’avait « tenté le coup ».
Présenté comme « historique » par Washington, où les dirigeants serbe et kosovar étaient réunis depuis jeudi, cet accord ne règle toutefois pas a priori le différend politique profond entre les deux pays des Balkans.
Belgrade refuse de reconnaître l’indépendance proclamée en 2008 par le Kosovo après la guerre de la fin des années 1990, qui a fait 13 000 morts. Et la Serbie est soutenue par ses alliés russe et chinois, tandis que les Américains figurent parmi ceux qui avaient immédiatement reconnu le nouvel État kosovar.