« Il n’est pas question de lever la garde », a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dimanche, réaffirmant l’engagement de la France dans la lutte anti-terroriste au Mali.
La veille, deux militaires de la force française au Sahel, Barkhane, ont été tués.
Deux soldats français ont perdu la vie, samedi 5 septembre, lors d’une opération dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali. Les deux militaires sont morts après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, a annoncé l’Élysée dans un communiqué. Un troisième soldat a été blessé dans l’attaque.
« Le Président de la République s’incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission contre le terrorisme au Sahel », a ajouté l’Élysée qui, à la demande de la famille, n’a pas publié le nom de l’un des deux militaires tués.
« Les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge », a précisé peu après l’état-major des armées françaises. Deux ont succombé à leurs blessures, et « l’état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé ».