L’Union européenne a l’intention de sanctionner 31 membres de l’administration biélorusse, dont le ministre de l’Intérieur, en raison des fraudes qui ont, selon elle, entaché la réélection du président Alexandre Loukachenko et de la répression de la contestation qui a suivi, ont indiqué, ce lundi 7 septembre, trois diplomates européens.
Nous nous sommes d’abord mis d’accord sur quatorze noms, mais de nombreux États ont estimé que ce n’était pas suffisant. Nous sommes maintenant parvenus à un consensus sur dix-sept autres. Ce sont des hauts fonctionnaires responsables de l’élection, de la violence et de la répression
, a déclaré l’un d’eux.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont donné leur accord de principe le mois dernier à Berlin à ces sanctions, qui consistent en un gel des avoirs et une interdiction de délivrance de visa, mais n’ont pas décidé à qui les imposer.
La Grèce et Chypre n’auraient toutefois pas validé la liste des personnalités visées et leur aval pourrait dépendre du dossier turc. Athènes et Nicosie souhaitent que la Turquie soit également sanctionnée pour la campagne de prospection gazière entamée dans une zone contestée de Méditerranée orientale et pourraient faire pression dans le dossier biélorusse pour obtenir gain de cause, ont précisé les diplomates.