« Nous avons des informations confidentielles qui montrent que les États-Unis et certains pays européens soutiennent les trafiquants de drogue et que certains pays de la région aussi bénéficient des revenus du transit et de la distribution de drogue. », a déclaré le chef de la justice iranienne.
Lors d’un sommet sur la pathologie et le processus de la lutte contre la drogue, le chef du pouvoir judiciaire, Ibrahim Raïssi a déclaré: « La question de la drogue est une des questions les plus prioritaires de l’Iran, et la solution de ce problème exige une volonté publique au plus haut niveau du pays. »
En insistant sur la nécessité d’intensifier les mesures sécuritaires et juridiques contre le phénomène de la drogue, Ebrahim Raïssi a affirmé: « Dans une circonstance où les États-Unis et certains pays européens soutiennent la culture des stupéfiants et la transformation des drogues naturelles en synthétiques et où les contrebandiers se déplacent sous l’égide de la marine américaine, l’Iran ne pourrait pas espérer une aide étrangère dans la lutte contre la drogue. »
Le chef de la justice iranienne a ajouté: « Les soutiens des organisations internationales à l’Iran pour lutter contre la drogue ne vont pas au-delà des mots et de l’attribution de médailles, et elles n’ont pas une volonté sérieuse d’éradiquer les drogues et le problème de la toxicomanie. L’Iran est le pays le plus honnête dans la lutte contre les stupéfiants. »
À noter que l’Iran est le pays pionnier dans la lutte contre la drogue et depuis 1979 et la victoire de la République islamique d’Iran, la police iranienne a mené plus de 43 000 opérations durant lesquelles elle a saisi 12 000 tonnes de la drogue en démantelant 52 000 bandes de trafic des stupéfiants.
Dans sa lutte acharnée contre le trafic de drogue, la police iranienne a enregistré 3850 martyrs et 12 000 blessés.