Un homme de 50 ans interpellé à son domicile de Nambsheim (Haut-Rhin) lundi matin par les gendarmes a été mis hors de cause et libéré, a annoncé mardi le parquet de Sens.
Le suspect interpellé lundi dans le Haut-Rhin après la diffusion d’un portrait-robot dans le cadre de l’enquête sur un cas de mutilation de chevaux a été mis hors de cause et libéré, a annoncé mardi le parquet de Sens, rapporte Le Figaro.
«Il niait depuis le début et son alibi a pu être vérifié», a indiqué à l’AFP le procureur Arnaud Laraize, confirmant une information de BFMTV.
Les investigations menées auprès de témoins, l’analyse du bornage de son téléphone et la vérification de ses déplacements dans la journée et la soirée du 24 août «ont permis d’établir qu’il n’était pas dans le département (de l’Yonne) au moment des faits. Il a donc été mis hors de cause et sa garde à vue a été levée lundi en fin de soirée», a-t-il ajouté.
Cet homme de 50 ans avait été interpellé à son domicile de Nambsheim (Haut-Rhin) lundi matin par les gendarmes de la section de recherches de Dijon suite au signalement d’un témoin qui pensait l’avoir identifié sur portrait-robot.
Ce portrait, diffusé fin août, est celui d’un des deux auteurs de sévices infligés à un cheval et deux poneys le 24 août dans un refuge de l’Yonne.
Il avait pu être élaboré grâce au témoignage de son propriétaire Nicolas Demajean. La nuit du 24 août, ce dernier avait surpris sur sa propriété deux intrus dont l’un lui avait entaillé l’avant-bras gauche avec une serpette. Les deux agresseurs avaient ensuite pris la fuite.
Deux poneys avaient été lacérés à l’arme blanche, l’un sur 50 centimètres, l’autre sur 25 cm, et un cheval de selle avait également été mutilé, avait précisé M. Demajean, qui avait dû être hospitalisé, victime d’une incapacité totale de travail de quatre jours.
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