Une centaine de personnes ont manifesté lundi en fin de journée, de 17h00 à 19h00, devant l’ambassade du Royaume-Uni à Bruxelles, pour plaider contre l’extradition aux Etats-Unis du lanceur d’alerte Julian Assange à l’occasion de la reprise de son procès ce jour à Londres.
« Only one decision : No extradition » ont scandé les membres du Comité Free Assange Belgium, qui manifestaient pour la 75e fois depuis le 15 avril 2019, quelques jours après son arrestation du 11 avril. Des événements virtuels ont continué à être organisés tous les lundis soirs durant la période de restrictions sanitaires.
Les manifestants arboraient des lettres sur fond orange formant la phrase « Free Julian Assange Now ». Les manifestants portaient également de multiples affiches et pancartes avec le visage du fondateur de Wikileaks et des messages comme « #Free speech ». Plusieurs personnes ont pris la parole, parmi lesquelles Manon Libert, une avocate qui travaille avec Me Christophe Marchand sur l’affaire, et la présidente de la Ligue des Droits humains (LDH) Olivia Venet. Cette dernière a notamment critiqué l’isolement qui a été imposé à Julian Assange en prison et a estimé qu’une condamnation serait plus largement un danger pour les libertés fondamentales dans une démocratie. « C’est un procès pour lequel on a des doutes sur la régularité, mais on espère que la justice britannique restera une véritable justice », défend Marie-France Deprez, représentante du Comité Free Assange Belgium.