La police sur l’île grecque de Lesbos a tiré samedi du gaz lacrymogène contre des migrants qui leur lançaient des pierres, lors d’une manifestation pour exiger des abris après les incendies qui ont détruit le sordide camp de Moria.
Des centaines de demandeurs d’asile manifestent leur colère après avoir passé quatre nuits à dormir dans la rue, alors que les efforts de relogement prennent du retard.
Les autorités de l’île, qui refusent de reconstruire le camp, veulent transférer les migrants dans des centaines de tentes qu’elles ont commencé vendredi à installer en urgence dans une enceinte près du port.
Plus de 11’000 personnes, y compris des milliers d’enfants, sont sans abri depuis quatre jours.
«Les familles seront prioritaires, avec des tentes prévues pour six personnes. Le processus de relogement commence aujourd’hui», a déclaré samedi à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Immigration Alexandros Ragavas.