Le gouvernement afghan et les Taliban entament, samedi, à Doha des négociations de paix historiques en présence du secrétaire d’État américain Mike Pompeo. Ces discussions s’annoncent laborieuses en raison des profondes divergences entre les deux belligérants.
Les pourparlers de paix historiques démarrent, samedi 12 septembre, au Qatar entre le gouvernement afghan et les Taliban. Ces discussions avaient été retardées de six mois en raison de désaccords profonds sur un échange de prisonniers controversé entre rebelles et gouvernement.
Les pourparlers interviennent au lendemain du 19e anniversaire des attentats du 11 septembre 2011, qui ont entraîné l’intervention internationale menée par les États-Unis ayant chassé les Taliban du pouvoir en Afghanistan.
Les deux camps doivent trouver un moyen « de faire aller le pays de l’avant pour réduire les violences et accéder aux demandes des Afghans : un pays réconcilié avec un gouvernement qui reflète une nation qui n’est pas en guerre », a déclaré Mike Pompeo, vendredi. Le secrétaire d’État doit participer à l’ouverture des négociations et est attendu plus tard, samedi, à Chypre.
Le président américain Donald Trump, dont la réélection en novembre est incertaine, est lui déterminé à mettre fin coûte que coûte à la plus longue guerre de l’histoire des États-Unis.
Mais un règlement rapide du conflit semble peu probable et la durée des négociations n’est pas connue.