L’Union européenne a condamné lundi l’exécution samedi par Téhéran d’un champion international de lutte, Navid Afkari, accusé du meurtre d’un fonctionnaire lors de manifestations contre le gouvernement en 2018.
« L’UE condamne dans les termes les plus forts cette exécution », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne, Peter Stano, dans un communiqué.
« Les droits de l’homme restent un élément central de notre engagement avec l’Iran. Nous continuerons à dialoguer avec les autorités iraniennes sur cette question, notamment par l’intermédiaire de la représentation locale de l’UE à Téhéran, ainsi que sur des cas individuels tels que cette récente exécution », a-t-il ajouté.
« L’UE est opposée à la peine de mort en toutes circonstances et dans tous les cas sans exception », a rappelé M. Stano. « Il s’agit d’un châtiment cruel et inhumain, qui n’a aucun effet dissuasif et qui représente un déni inacceptable de la dignité et de l’intégrité humaines », a-t-il estimé.
L’Iran a annoncé samedi avoir exécuté Navid Afkari. La sentence du « qesas », c’est-à-dire la « loi du talion », une peine de « rétribution », a été exécutée dans une prison de Chiraz.