Les dirigeants d’Israël, des Émirats arabes unis et de Bahreïn se réunissent mardi à Washington, avec Donald Trump, pour sceller la normalisation de leurs relations.
Journée historique pour Israël. L’État hébreu doit signer, mardi 15 septembre, à la Maison Blanche des accords historiques avec les Émirats arabes unis et Bahreïn qui bousculent les équilibres au Moyen-Orient, et sur lesquels compte Donald Trump pour se présenter en « faiseur de paix » à sept semaines de la présidentielle américaine.
Le président des États-Unis a tenu à organiser une cérémonie en grande pompe à Washington au cours de laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit formellement établir des relations diplomatiques entre son pays et ces deux pays arabes — première percée de ce type depuis les traités de paix avec l’Égypte et la Jordanie, en 1979 et 1994.
Une poignée de main historique entre le dirigeant israélien et les représentants arabes n’est pas exclue, a déclaré un haut responsable américain, soulignant que tous les participants auront auparavant été testés au coronavirus.
Les Émirats et Bahreïn partagent avec Israël une animosité commune envers l’Iran, qui est aussi l’ennemi numéro un de Washington dans la région.
De nombreux États arabes pétroliers cultivent discrètement des liens avec les autorités israéliennes depuis des années, mais cette normalisation offre de riches opportunités, notamment économiques, à ces pays qui tentent de réparer les ravages de la crise du coronavirus.