Lors de sa rencontre avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, la Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a salué les efforts de la République islamique d’Iran dans la lutte contre les stupéfiants.
Le 15 septembre 2020, Mohsen Baharvand, vice-ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré Ghalda Waly, directrice exécutive de l’ONUDC qui est en même temps la DG du siège de l’ONU à Vienne (ONUV).
« L’Iran est un pays important pour l’ONUDC. La République islamique d’Iran a pris des mesures importantes dans le domaine de la lutte contre les stupéfiants et les crimes liés au trafic de la drogue. Les Nations Unies ont une ferme volonté pour renforcer la coopération conjointe avec l’Iran dans la lutte contre la drogue et le trafic d’êtres humains. « , a déclaré Ghada Waly.
Soulignant que le taux de détections de drogues par l’Iran est admirable, cette responsable onusienne a ajouté: « La restitution des avoirs issus de la corruption est une question majeure pour l’ONUDC. Il existe une base juridique pour la coopération dans ce domaine dans le cadre de la Convention des Nations unies contre la corruption adoptée en 2003. L’ONUDC est prêt à coopérer avec les pays intéressés dans ce domaine. »
Selon l’annonce de la représentation permanente de l’Iran auprès des organisations internationales à Vienne, Mohsen Baharvand a également évoqué les dépenses financières et les pertes humaines de l’Iran dans la lutte contre la drogue, et a appelé à une attention plus sérieuse de la communauté internationale et de l’ONUDC face au problème de la drogue. Baharvand a demandé le renforcement des capacités et des ressources financières pour soutenir les pays comme l’Iran.
Critiquant les sanctions illégales et unilatérales anti-iraniennes, le vice-ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran a évoqué l’impact négatif de ces sanctions sur les capacités de l’Iran dans la lutte contre les stupéfiants.
Ce diplomate iranien a souligné: « En plus de la nécessité de lever ces sanctions oppressives anti-iraniennes, certaines mesures doivent être prises en même temps pour fournir le matériel nécessaire pour combattre le trafic de drogue et d’êtres humains. »
Le vice-ministre iranien des affaires étrangères a également suggéré qu’une structure trilatérale soit faite entre l’Iran, l’Afghanistan et l’ONUDC, notamment pour renforcer les points de contrôle et la police des frontières.
« La restitution des avoirs issus de la corruption par les criminels qui ont fui l’Iran et se trouvent dans le refuge des pays occidentaux, est une question qui doit être sérieusement examinée par l’ONUDC. », a affirmé Mohsen Baharvand.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères participe à une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne. Il a rencontré hier Rafael Grossi, le Directeur général de l’AIEA.