Trois puissances européennes, signataires de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien ont souligné la nécessité de trouver une solution diplomatique pour maintenir et préserver le plan d’action conjoint global (JCPOA).
Berlin, Londres et Paris ont réitéré leur engagement continu envers l’accord, sans parler de sa procrastination et de son incapacité à remplir ses obligations en vertu du JCPOA, et a affirmé que le manquement «systématique» de l’Iran à ses obligations au titre de l’accord avait gravement compromis les avantages de l’accord dans le domaine de la non-prolifération des armes nucléaires.
Les trois pays ont exprimé leur inquiétude quant à l’augmentation des réserves d’uranium, la poursuite de la recherche et du développement de centrifugeuses avancées, ainsi que les projets de l’Iran d’installer de nouvelles centrifugeuses, selon le communiqué.
D’autre part, ils ont évoqué le retrait unilatéral des États-Unis du JCPOA et la réduction des engagements de l’Iran au titre de l’accord, appelant à une solution diplomatique pour préserver le JCPOA et faire avancer les négociations de la Commission mixte.
La réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de l’AIEA a débuté lundi à Vienne, la capitale autrichienne.
Au cours de la séance d’ouverture, M. Grossi a annoncé que l’AIEA et l’Iran avaient accepté d’appliquer des garanties et a exprimé l’espoir que l’accord contribuerait au développement de la confiance mutuelle et de la collaboration.