Des journalistes présents à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie mercredi ont constaté une présence importante de la police, de la garde nationale et des services de secours.
Le nombre de pèlerins juifs coincés à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine en raison des restrictions liées au coronavirus dépasse désormais le millier et d’autres continuent d’affluer, ont annoncé mercredi les deux pays.
Venus principalement d’Israël mais aussi de France, de Grande-Bretagne et des États-Unis, ces juifs hassidiques espéraient participer à un pèlerinage à Ouman, dans le centre de l’Ukraine, mais se retrouvent bloqués dans le «no man’s land» entre les deux États à cause de la fermeture des frontières ukrainiennes du fait de la pandémie.
Les pèlerins sont passés par la Biélorussie en pensant pouvoir contourner les restrictions mises en place par Kiev.
Coincés pour certains depuis plus d’une semaine dans des conditions précaires, leur sort fait craindre une crise humanitaire. Selon la Croix-Rouge biélorusse, les pèlerins n’ont pas «suffisamment de ressources pour subvenir à leurs besoins».
Des images transmises mardi à l’AFP par l’un des naufragés, Haim Weitshandler, montrent des groupes d’hommes et d’enfants assis ou allongés à même le sol de nuit, ou encore chantant devant un cordon de la police ukrainienne antiémeute.