En pleine polémique autour de l’arrivée de la technologie 5G en France, le gouvernement s’est félicité de la parution d’un rapport excluant tout risque sanitaire lié aux fréquences.
Mais si le débat autour de la dangerosité semble clos, de nombreuses questions demeurent quant aux nombreux enjeux écologiques.
Depuis la publication dans le JDD, dimanche 13 septembre, de la tribune d’une soixantaine d’élus de gauche demandant un moratoire sur la 5G, les réactions fusent. Après Emmanuel Macron qui avait moqué, lundi, les signataires et leur « modèle amish », la ministre de la Transition écologique est montée au front, mercredi 16 septembre, affirmant qu’il n’existait « aucun risque sanitaire » lié aux fréquences de la 5G.
La publication, mardi, d’une étude concluant à l’absence « d’effets néfastes » représente une victoire pour le gouvernement, à quelques jours seulement du début des enchères pour attribuer les fréquences aux opérateurs de téléphonie mobile.
Pour l’exécutif, le message est clair : la 5G est une avancée technologique indispensable pour la compétitivité de la France. Toutefois, le débat continue autour des enjeux environnementaux.