En conférence de presse vendredi à Québec, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a indiqué qu’il gardait son objectif d’accroître la prospérité et d’améliorer la balance commerciale du Québec à l’international.
Plus spécifiquement, il s’était engagé en réformant Investissement Québec (IQ) l’an dernier à doubler les investissements étrangers au Québec d’ici quatre ans (une moyenne de 3,4 milliards depuis quelques années).
Vendredi, le ministre Fitzgibbon n’a ni tempéré les attentes ni renvoyé à la table à dessin la réforme d’IQ, malgré la crise économique mondiale.
« Nos objectifs économiques n’ont pas changé avec la pandémie, a-t-il déclaré. Le programme de développement économique doit continuer. »
À l’heure actuelle, a plaidé le ministre, le gouvernement est tout aussi capable de soutenir les entreprises émergentes que celles à l’agonie à cause de la crise de la COVID-19.
« On est capable, en même temps qu’on pense au développement économique pérenne, de s’occuper de nos PME », a-t-il dit.
M. Fitzgibbon, qui était en compagnie vendredi du président-directeur général d’IQ, Guy Leblanc, a annoncé la mise en place de comités de développement régional dans chacune des 17 régions administratives.
Les comités auront comme mission de cibler les entreprises de leur région qui ont un potentiel de retombées importantes dans leur milieu et de les mettre en lien avec les experts d’IQ.
Formé d’une douzaine de membres, chaque comité servira de « guichet unique » pour les entreprises à la recherche de financement. M. Fitzgibbon a précisé que les comités respecteront la parité hommes-femmes.
Déjà, il affirme avoir identifié des secteurs prioritaires, où le gouvernement voudra sûrement agir, dont l’aérospatial, l’électrification, les sciences de la vie et l’agriculture.