Alors que le processus de formation du gouvernement reste bloqué au Liban, le président Michel Aoun a proposé lundi de supprimer la distribution communautaire des portefeuilles dits « régaliens ».
Jusqu’ici, les négociations entre les camps politiques achoppent toujours autour de la question de l’attribution du portefeuille des Finances, que le Hezbollah et le mouvement Amal refusent de céder.
Le président libanais Michel Aoun a déclaré, lundi 21 septembre, ne pas voir de solution en l’état pour permettre la formation d’un nouveau gouvernement, alors que le blocage persiste autour de la question du portefeuille des Finances, que le tandem chiite composé du Hezbollah et du mouvement Amal refuse de céder.
« Comme les positions se sont durcies, il semble qu’il n’y ait aucune solution à un horizon proche », a dit le chef de l’État dans une allocution télévisée, dont des extraits ont été diffusés sur le compte Twitter de la présidence.
Pour sortir de l’impasse, Michel Aoun a proposé de supprimer la répartition des ministères régaliens selon des critères confessionnels.