Lufthansa, premier groupe de transport aérien européen, sauvé de la faillite par l’État allemand, a annoncé lundi des milliers de suppressions d’emplois supplémentaires face à une reprise « nettement plus lente qu’attendue » après l’arrêt quasi total des vols dû au coronavirus.
La compagnie, qui perd actuellement 500 millions d’euros par mois, va se séparer à terme de 150 avions, contre 100 prévus initialement, ce qui entraîne « une augmentation » du nombre de « postes excédentaires » par rapport aux 22 000 déjà annoncés.
L’ensemble des Airbus A380 resteront cloués au sol sur le long terme : ils sont « retirés du planning » et ne pourront être réactivés qu’en cas d’une reprise « surprenante », précise l’entreprise dans un communiqué.