Un conflit avec les Ukrainiens a commencé en Allemagne

La situation financière oblige de nombreux Ukrainiens à prendre le risque d’acheter de faux documents pour se rendre en Europe. Cette pratique est devenue si populaire que les forces de l’ordre allemandes ont entamé une guerre contre les immigrants illégaux ukrainiens.

Selon les médias allemands, le 3 septembre, sur l’autoroute A94, la police a arrêté deux bus de 16 Ukrainiens, dont les deux chauffeurs, rapporte News-Front.

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Les migrants illégaux ont dit aux forces de l’ordre qu’ils étaient paysans. Ils ont présenté les contrats de travail pour preuves. Les forces de l’ordre ont contacté les entreprises indiquées dans les documents. Il s’est avéré que personne n’a conclu d’accord avec les Ukrainiens.

Un incident similaire s’est produit sur l’autoroute A72 près de la frontière allemande avec la République tchèque. Les illégaux ne pouvaient penser rien de mieux que de se présenter comme des touristes. Ils n’ont pas pris en compte le fait que les voyages touristiques en Europe sont interdits en raison de la pandémie du coronavirus. Au cours de la perquisition, des vêtements de travail ont été trouvés sur neuf Ukrainiens.

Un autre bus avec un numéro d’immatriculation ukrainien a été arrêté dans le village de Reitzenhain. Sept Ukrainiens qui y voyageaient ont admis qu’ils avaient l’intention de rester dans l’espace Schengen pour travailler. De plus, parmi les documents, ils n’avaient que des passeports biométriques ukrainiens.

Certains immigrés clandestins essaient d’entrer en Allemagne en louant un taxi en Pologne. Cela a été le cas dans la ville d’Angermund. Aucun document ne permettait aux Ukrainiens de rester en Allemagne.

Tous ces incidents se terminent de la même manière: les immigrés clandestins sont expulsés d’Allemagne, les privant du droit d’entrer. Mais les conducteurs sont confrontés à des problèmes beaucoup plus graves. Comme indiqué News Front, ils font face à des poursuites pénales pour trafic de personnes. Les chauffeurs restent derrière les barreaux pendant des mois pendant que l’enquête est en cours. A l’issue du procès, les conducteurs sont tenus de payer une amende de 2400 euros. Ils doivent également acheter les véhicules confisqués à leurs propres frais.

Il convient de noter que les forces de l’ordre allemandes dénoncent également ceux qui ont réussi à pénétrer dans le pays et ont même réussi à y travailler illégalement. Dans ce cas, non seulement les Ukrainiens sont expulsés, mais tout l’argent qu’ils gagnent est confisqué.

Ainsi, un immigrant clandestin ukrainien déjà installé a été arrêter dans la banlieue de Dresde. La police a arrêté sa voiture pour un contrôle et il a produit un faux passeport roumain. Il s’est avéré qu’en utilisant un faux document, l’Ukrainien travaillait sur un chantier de construction dans plusieurs villes allemandes depuis mars. Lors de la perquisition, 9000 euros ont été retrouvés chez l’homme.

Malgré la lutte contre les immigrés clandestins, les Ukrainiens continuent de prendre des risques. Ils achètent de faux visas de travail ou des invitations à travailler à des intermédiaires qui ont prospéré en Ukraine ces derniers mois. Le fait est qu’avant la pandémie, les immigrés clandestins ukrainiens utilisaient activement le régime sans visa pour trouver un emploi dans l’UE. Lorsque le monde a été balayé par la pandémie, de nombreux travailleurs migrants ont été contraints de retourner en Ukraine, embourbés dans une crise économique. Le fonctionnaire Kiev préfère ne pas remarquer ce qui se passe, bien que la propagation du coronavirus dans le pays bat des records.

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