Le président iranien, Hassan Rohani, a défendu mardi soir sa politique extérieure en faveur du peuple palestinien et à l’encontre d’Israël, qu’il a vivement critiqué, à l’occasion de la 75e Assemblée générale des Nations Unis.
« Jamais nous n’avons fermé les yeux sur l’occupation et sur le génocide, sur les déplacements forcés en Palestine », a-t-il accusé.
« Jamais nous n’avons pactisé sur la Ville sainte, ni sur les droits fondamentaux du peuple palestinien », a ajouté M. Rohani, assurant par ailleurs avoir soutenu d’autres peuples dans la région contre « l’occupant sioniste ».
« Nous avons défendu le peuple et le gouvernement libanais contre l’occupant sioniste », a-t-il souligné, s’en prenant ensuite à « l’occupant américain ».
« L’Iran est aux prises des plus grandes sanctions jamais rencontrées dans son histoire », a fustigé le président iranien, faisant ensuite un parallèle avec le décès de George Floyd.
« Nous avons reconnu dans ce genou posé sur la nuque [de George Floyd] l’arrogance qui foulait les nations indépendantes », a-t-il revendiqué.
« Pendant des décennies, le vaillant peuple iranien a payé au prix fort sa quête de liberté face à la domination et le despotisme, pourtant la République islamique n’a pas fait que résister, elle a même prospéré », a indiqué le responsable iranien.
« Tout gouvernement américain issu des prochaines élections n’aura pas d’autre choix que de céder face à la résilience de la nation iranienne », a-t-il conclu.