BNP Paribas visée par une nouvelle enquête pour complicité de crimes contre l’humanité

Une information judiciaire a été ouverte, à Paris, à l’encontre de la banque française BNP Paribas, accusée par plusieurs ONG de « complicité de crimes contre l’humanité » commis au Soudan , a annoncé, jeudi 24 septembre, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) sur Twitter.

« C’est une excellente nouvelle pour les victimes, et un pas supplémentaire vers une enquête pénale sur la responsabilité de la BNP qui a servi de banque centrale de facto aux autorités soudanaises, au plus fort du génocide au Darfour, alors sous embargo », ajoute l’ONG.

Cette information judiciaire a été ouverte le 26 août, au tribunal de Paris, pour « complicité de crimes contre l’humanité, de génocide et d’actes de torture et de barbarie », près d’un an après le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile par la FIDH, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et neuf militants soudanais ayant fui leur pays, a confirmé à l’AFP une source judiciaire.