Une nouvelle grande dépression est prévue aux États-Unis

Les mesures que Washington a prises pour soutenir l’économie auraient été efficaces si la pandémie avait duré 3 mois, mais maintenant le pays se dirige vers l’effondrement avec des années de chômage massif.

Ceci est indiqué dans le « Reuters » que rapporte News-Front.

Les prévisions des analystes et les déclarations des responsables de la Réserve fédérale indiquent clairement que la reprise de l’économie américaine est en question et que les tests les plus difficiles sont encore à venir.

Au cours de l’été, les Américains ont eu la possibilité de recevoir des fonds dans le cadre du programme de soutien du gouvernement, mais maintenant, le budget alloué a été vidé. La Fed a aidé à lancer un cycle de financement privé des entreprises, mais risque de laisser les entreprises seules avec des problèmes si les entreprises ne peuvent pas se remettre rapidement.

«Compte tenu de l’ampleur du ralentissement économique causé par la pandémie, nous sommes toujours confrontés à la possibilité d’une vague imminente de déclassements et de défauts de paiement», a déclaré un groupe d’analystes, dont le professeur de Harvard et ancien responsable de la Fed, Jeremy Stein, dans un rapport.

Après que les entreprises ont vendu un montant record de 1,7 billion de dollars d’obligations d’entreprise à des investisseurs privés, la Fed pourrait devoir renflouer le marché d’un crash total qu’elle a tenté d’éviter jusqu’à présent.

Selon les prévisions des épidémiologistes, la propagation du coronavirus va s’accélérer en hiver. Il est possible qu’une quarantaine stricte soit à nouveau introduite aux États-Unis. Le Royaume-Uni est déjà sur cette voie. Cependant, cela signifie mettre fin à l’embauche et réduire les coûts.

« Je pense que la pandémie va s’aggraver cet automne et cet hiver », a déclaré à Reuters le chef de la Fed de Boston, Eric Rosengren. « Certaines régions du pays seront bloquées, <…> dans tous les cas, cela entraînera une baisse de l’activité économique. »

Il a noté que les mesures prises jusqu’à présent « seraient bonnes si la pandémie durait trois mois, mais la pandémie n’a pas duré trois mois ».

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