Les ministères des Affaires étrangères des deux États baltes ont publié des listes de sanctions des fonctionnaires biélorusses, rapportent les services de presse des MAE des pays concérnés.
Le ministère estonien des Affaires étrangères a inclus 98 fonctionnaires dans la liste, ses homologues lettons en ont inscrit 101.
« Les autorités biélorusses n’ont pas changé d’attitude à l’égard des manifestations pacifiques. Les manifestations continuent d’être discréditées, la force est utilisée de manière disproportionnée, le blocage des sites de médias indépendants augmente, des affaires pénales sont ouvertes et des supports de données sont saisis », a déclaré le ministère letton des Affaires étrangères.
À son tour, le ministère estonien des Affaires étrangères a rappelé que la première liste de 30 fonctionnaires avait été publiée le 31 août, maintenant qu’elle a été élargie à 98 noms. Du 25 septembre 2020 au 30 août 2025, ces responsables biélorusses, qui « ont joué un rôle clé dans la falsification des résultats des élections au Bélarus et dans l’utilisation de la violence contre des manifestants pacifiques » l’entrée est interdite.
La veille, sur les ondes de la radio lettone, le chef du ministère des Affaires étrangères avait déclaré que les États baltes annonceraient dans les prochains jours une nouvelle liste de sanctions, qui comprendrait une centaine de fonctionnaires du Bélarus. Ces fonctionnaires ne pourront pas entrer en Lettonie, en Lituanie et en Estonie.
Rappelons que plus tôt, cette semaine, les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Union européenne n’ont pas pu s’entendre sur des mesures restrictives à l’encontre de la Biélorussie, tandis que l’UE ne reconnaît pas Alexandre Loukachenko comme le président légitime de la république.