Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé l’Arménie à quitter le Haut-Karabakh.
« La libération immédiate des terres occupées de l’Azerbaïdjan par l’Arménie ouvrira la voie à la paix et à la stabilité dans la région », a déclaré l’agence citant le président.
Erdogan estime qu’il est nécessaire de mettre fin à la crise qui a commencé à cause de «l’occupation arménienne du Haut-Karabakh».
Selon le dirigeant turc, «l’Azerbaïdjan a dû se défendre», car le groupe de l’OSCE de Minsk pendant plusieurs décennies n’a pas pu résoudre le problème du Haut-Karabakh.
Le matin du 27 septembre, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé le début d’une opération militaire sur toute la ligne de contact dans la zone de conflit du Karabakh. Selon l’agence, une «opération de contre-offensive» est menée en réponse aux provocations de la partie arménienne.
Pour sa part, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a annoncé une attaque contre la République non reconnue du Haut-Karabakh depuis l’Azerbaïdjan.
La loi martiale a été déclarée en Arménie et en NKR, la mobilisation est en cours. L’Azerbaïdjan a également pris la décision d’imposer la loi martiale dans plusieurs régions et une mobilisation partielle.
Les combats acharnés dans la zone de conflit du Karabakh se poursuivent. Des deux côtés, il y a des pertes de main-d’œuvre et d’équipement. Selon la partie arménienne, la Turquie, dans le contexte de l’aggravation de la situation au Haut-Karabakh, a transféré environ 4 000 militants des régions du nord de la Syrie vers l’Azerbaïdjan.
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