Au moins neuf membres d’une cellule « terroriste » ont été tués dans le nord du Liban par les forces de sécurité libanaises, a révélé dimanche une source sécuritaire.
Selon cette source, il s’agit de militants liés au groupe jihadiste Etat islamique et impliqués dans la mort de plusieurs Libanais dont des soldats.
Samedi, les forces de sécurité intérieure (FSI) avaient « réussi à localiser les membres d’un groupe terroriste dans une maison isolée dans la région de Wadi Khaled », tuant un nombre indéterminé d’entre eux, selon les FSI.
Si la source sécuritaire a fait état dimanche de la mort d' »au moins » neuf membres du groupe, « il y aurait d’autres morts ensevelis sous les décombres » car « les FSI ont dû dynamiter une partie de la maison ».
L’armée et les FSI pourchassent depuis plus d’un mois cette cellule, impliquée dans le meurtre le 21 août de deux membres de la police municipale et du fils du maire de la localité de Kaftoun (nord).
Par ailleurs, « deux soldats ont été tués » dimanche avant l’aube dans le nord du pays dans des circonstances encore floues, a indiqué un communiqué militaire sans lier ces morts à l’opération antiterroriste, ajoutant qu' »un terroriste » avait également trouvé la mort.
« Le terroriste tué (…) a essayé d’entrer en moto à l’intérieur d’un poste militaire, où des soldats ont répliqué, le tuant immédiatement », a indiqué l’armée précisant qu’il portait « des grenades et une ceinture explosive qu’il avait l’intention d’activer ».