Sur le fond de bras de fer avec les États-Unis, Téhéran dévoile un nouveau missile

Une démonstration de force ? Les gardiens de la Révolution islamique, l’armée idéologique de l’Iran, ont dévoilé dimanche 27 septembre un nouveau missile balistique antinavire d’une portée « probable » de plus de 700 km, sur fond de tensions avec les États-Unis, a rapporté l’agence de presse Tasnim.

A handout picture provided by the Iranian presidency on July 8, 2020 shows President Hassan Rouhani speaking during a cabinet session in the capital Tehran. (Photo by – / Iranian Presidency / AFP) / === RESTRICTED TO EDITORIAL USE – MANDATORY CREDIT « AFP PHOTO / HO / IRANIAN PRESIDENCY » – NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS – DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS ===

Selon l’agence réputée proche des ultraconservateurs, le missile « Zolfaghar Bassir » a une portée « probable » de plus de 700 km, soit plus de deux fois la portée du dernier missile de type sol-mer présenté par l’Iran en 2017 et baptisé Hormuz-2. D’une « portée maximale de 300 km », Hormuz-2 avait été testé « avec succès » en mer d’Oman, selon Téhéran.

L’agence Tasnim a publié des images du nouveau missile à l’inauguration à Téhéran du Parc aérospatial national, présenté comme « l’exposition des capacités stratégiques de la force aérospatiale » du pays. « Cette exposition montre le pouvoir dissuasif » de l’Iran, a indiqué le chef des gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami.

Les tensions sont vives entre l’Iran et les États-Unis, plus d’une semaine après qu’un porte-avions américain a traversé le détroit d’Ormuz, passage stratégique que l’Iran menace régulièrement de bloquer. L’Iran a inauguré jeudi une nouvelle base maritime près de l’entrée de ce passage, par lequel transite un cinquième des exportations pétrolières maritimes, afin d’assurer sa « domination » dans les eaux du Golfe.