29 personnes ont été placées en garde à vue dans une vaste opération antiterroriste menée en France, annonce le parquet national antiterroriste mardi 29 septembre.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une enquête ouverte en janvier 2020 pour financement du terrorisme et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
« Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte suite à la détection » par le service de renseignement Tracfin « d’un circuit sophistiqué de transferts de fonds à des jihadistes français encore présents en Syrie », précise le Pnat.
Le Collectif des familles unies, qui regroupe une centaine de familles de Français présents en Syrie et en Irak, dénonce des arrestations et perquisitions les visant, a appris franceinfo auprès du collectif. Selon lui, il est reproché aux familles d’avoir « envoyé de l’argent à leurs filles ou leurs belles-filles actuellement détenues par les Forces démocratiques syriennes et l’administration kurde du nord-est de la Syrie ».
« Depuis ce matin, des familles dont les petits-enfants, neveux ou nièces, survivent dans des conditions épouvantables dans les camps de Roj et de Al-Hol, en Syrie, font l’objet d’arrestations, de gardes à vue, de perquisitions et de convocations par la DGSI, dans le cadre d’une enquête du parquet national anti-terroriste. Des arrestations ont été effectuées dans des conditions traumatisantes, des parents ont été menottés devant leurs enfants », s’indigne le collectif