La propagation du coronavirus qui fauche les Terriens dans les quatre coins du monde, le salariés continuent leur lutte pour leurs droits, y compris en Allemagne.
Ce matin toute l’Allemagne a entendu l’appel à la grève du puissant syndicat Ver.di, a perturbé fort les transports en commun. La cause en est : demande de la négociation d’une nouvelle convention collective à l’échelle nationale.
« Ver.di appelle les salariés des transports publics à une grève d’avertissement », pour « augmenter la pression », a indiqué le syndicat dans un communiqué mardi.
Dans de nombreuses grandes villes du pays, l’offre de transports publics était drastiquement limitée depuis 1h00 GMT.
A Berlin, la capitale fédérale, « quasiment aucun bus, métro ou tram » ne circule, tandis qu’à Hambourg, « aucun métro ne devrait fonctionner », jusqu’à 10 heures du matin, ont prévenu les sociétés de transports des deux villes.
Dans le sud du pays, sur tout en Bavière, « il n’y a plus de métro » et « seulement la moitié des bus est en circulation », indique à l’AFP un porte-parole de la MVG, qui exploite les transports en commun.
Les trains long courriers ne sont pas concernés.
Or, l’organisation des employeurs communaux (VKA), qui représente les employeurs du secteur en Allemagne a « refusé ces négociations », selon le syndicat.
« Le comportement de Ver.di est irresponsable, en particulier en cette période de crise », a de son côté regretté la VKA dans un communiqué.
Le mouvement de grève devrait prendre fin, dans la plupart des villes, vers 10h00 GMT.
Les « grèves d’avertissement » – débrayages coordonnés de quelques heures – accompagnent traditionnellement en Allemagne le début ou le milieu des négociations salariales menées de manière saisonnière à l’expiration de chaque accord de branche.
En cas de blocage plus persistant, les syndicats ont ensuite recours à la grève dite « dure ».