Environ 45 jours avant les élections, les sondages d’opinion « laissent » le président sortant derrière son rival démocrate Joe Biden.
Le locataire de la Maison Blanche a battu Hillary Clinton par une faible marge de voix il y a quatre ans et fait à nouveau face au même défi.
La situation interne aux États-Unis, en raison de l’épidémie excessive de coronavirus et des fermetures d’entreprises, est d’une telle ampleur que Trump a peu d’options pour manœuvrer et changer la situation économique de son pays, donc lui et son équipe responsable de la politique étrangère s’efforcent de réussir. En ce sens, la persuasion de certains dirigeants arabes de signer des accords de paix avec le régime sioniste, ainsi que les menaces pesant sur l’Iran pour parvenir à un accord imposé, méritent d’être évaluées.
À un moment où l’administration Trump et le régime sioniste ne cessent de faire pression sur la République islamique sur les plans économique, politique et sécuritaire, l’appareil diplomatique iranien a réussi à contrecarrer les conspirations américaines et à l’empêcher de parvenir à un consensus contre l’Iran. Et au plus fort de son désespoir, Trump s’est permis de menacer Téhéran.
Lors de sa première campagne électorale, il a annoncé qu’il se retirerait de l’accord nucléaire iranien signé en 2015 et qu’il conclurait un nouveau pacte avec la République islamique. Cependant, après son abandon, malgré de dures contraintes économiques et une politique de pression maximale, l’administration Trump n’a pas réussi à forcer l’Iran à s’asseoir à la table des négociations dont les conditions sans principes ont été déterminées par Washington. Malgré l’implication claire et honnête de la République islamique d’Iran dans l’accord nucléaire, l’administration Trump continue d’appliquer des politiques ratées de coercition et d’intimidation pour, selon elle, forcer l’Iran à accepter ses demandes.
Les déclarations du président actuel dans ses discours de campagne montrent que, d’une part, il tente de justifier sa frustration de ne pas parvenir à un accord avec l’Iran et, d’autre part, il menace de forcer la République islamique à venir à la table des négociations. Tout cela alors que les autorités iraniennes et les diplomates ont répété à plusieurs reprises qu’ils n’entameraient des négociations avec les États-Unis que s’ils revenaient à l’accord nucléaire; Mais l’administration Trump, qui en sait peu sur la diplomatie internationale conventionnelle, pense qu’elle peut le faire par l’intimidation.