Demain, les dirigeants de l’UE se réuniront à Bruxelles pour débattre des affaires étrangères

Les 1er et 2 octobre, les dirigeants de l’UE se réuniront à Bruxelles pour débattre des affaires étrangères, en particulier des relations avec la Turquie et de la situation en Méditerranée orientale.

 

Selon les informations publiées sur le site du Conseil, il est également prévu que les dirigeants abordent les relations avec la Chine, la situation au Bélarus et l’empoisonnement d’Alexei Navalny. Le marché unique, la politique industrielle et la transformation numérique figurent également à l’ordre du jour.

Le sommet, qui devait initialement avoir lieu les 24 et 25 septembre, a été reporté, le président Michel ayant été placé en quarantaine.

Le Conseil européen tiendra un débat stratégique sur la Turquie. Lors de la vidéoconférence des dirigeants de l’UE du 19 août 2020, certains États membres ont soulevé la question de la situation en Méditerranée orientale et des relations avec la Turquie. Les dirigeants ont fait part de leurs préoccupations quant aux tensions grandissantes et ont souligné qu’il était urgent de les désamorcer. Les membres du Conseil européen ont exprimé leur entière solidarité avec la Grèce et Chypre et ils ont rappelé et réaffirmé les précédentes conclusions sur les activités de forage illégales.

À la suite du sommet UE-Chine du 22 juin 2020 et de la réunion du 14 septembre 2020 avec le président Xi, qui se sont tous deux tenus par vidéoconférence, le Conseil européen débattra des relations entre l’UE et la Chine.

Le Conseil européen examinera également d’autres questions relatives aux affaires étrangères, y compris l’empoisonnement d’Alexei Navalny et la situation au Bélarus, dans le prolongement de ses discussions du 19 août 2020.

En juillet, le Conseil européen est convenu d’un plan de relance sans précédent pour lutter contre les effets de la COVID-19 sur les économies et les sociétés des États membres de l’UE. Les deux piliers de cette relance que sont la transition verte et la transformation numérique, associés à un marché unique solide, favoriseront de nouvelles formes de croissance et renforceront la résilience de l’UE.

« L’accord conclu constitue une étape majeure vers notre objectif vital: l’autonomie stratégique européenne. […] L’indépendance stratégique de l’Europe est notre nouveau projet commun pour ce siècle. C’est notre intérêt à tous ».

Le Conseil européen examinera les moyens d’approfondir et de renforcer le marché unique, d’élaborer une politique industrielle plus ambitieuse et de faire avancer la transformation numérique.