Le Liban et Israël ont annoncé jeudi des pourparlers sous la médiation de l’ONU sur leurs frontières maritimes et terrestres disputées, un accord « historique » entre ces deux pays techniquement en guerre, selon Washington.
« En ce qui concerne la question des frontières maritimes, des réunions se tiendront de manière continue au siège des Nations Unies à Naqoura, sous la bannière des Nations Unies » a indiqué le président du Parlement libanais, Nabih Berri, Berri, lors d’une conférence de presse.
« Les réunions se tiendront sous les auspices du bureau du coordinateur spécial de l’ONU pour le Liban (UNSCOL) », a-t-il ajouté.
Et de préciser: « les deux parties, Israël et le Liban, ont demandé aux Etats-Unis de jouer le rôle de médiateur et de facilitateur pour la délimitation des frontières maritimes, et ils sont prêts pour cela ».
L’accord de pourparlers « est le résultat de près de trois ans d’efforts diplomatiques intenses » de la part de Washington, a déclaré pour sa pat le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, dans un communiqué.
Aucune date n’a été annoncée par le chef du Parlement libanais pour le début des négociations ni sur les modalité des pourparlers.
De son côté, Israël a affirmé que les négociations seraient « directes » et auraient lieu après la fête juive de Souccot qui se termine le 10 octobre, selon un communiqué du bureau du ministre de l’Energie israélien, Youval Steinitz.
En 2018, le Liban avait signé son premier contrat d’exploration pétrolière pour deux blocs offshore (4 et 9) avec un consortium emmené par le groupe français Total et incluant l’italien Eni et le russe Novotek.
Une partie du bloc 9 se trouve dans une zone maritime disputée avec Israël.