Le dernier jour de septembre, le présidents français Emmanuel Macron a eu une une conversation avec son homologue Vladimir Poutine.
Les deux dirigeants ont ont les parties au conflit de Karabagh à un arrêt « complet » des combats. Ils se sont dits également prêts à intensifier les efforts diplomatiques pour contribuer à la résolution du conflit, ont annoncé le Kremlin et l’Elysée.
Au cours d’un échange téléphonique tard mercredi, « Vladimir Poutine et
Emmanuel Macron ont appelé les parties au conflit à cesser complètement le feu
et, dès que possible, à faire redescendre les tensions et à montrer le maximum
de retenue », a déclaré la présidence russe dans un communiqué.
MM. Poutine et Macron ont discuté de « paramètres concrets de coopération
future, avant tout dans le cadre du groupe de Minsk de l’OSCE« , indique le
communiqué.
L’Elysée a précisé jeudi que les deux présidents s’étaient « accordés sur la
nécessité d’exercer un effort conjoint pour aboutir à un cessez-le-feu dans le
cadre du groupe de Minsk« et ont demandé »de la retenue aux deux parties et à
l’ensemble des acteurs ».
Constitué au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le groupe de Minsk sur le dossier du Karabakh est composé de la Russie, des Etats-Unis et de la France.
MM. Poutine et Macron se sont dits « disposés » à l’adoption d’un communiqué
qui serait publié au nom des coprésidents du groupe de Minsk et appellerait à
la fin « immédiate » des hostilités et au début de discussions, a ajouté le
Kremlin.
Selon l’Elysée, les deux chefs d’Etat « partagent une préoccupation sur
l’envoi de mercenaires syriens par la Turquie au Haut-Karabagh ».
Le président français a indiqué mercredi qu’il prévoyait d’échanger sur ce
dossier avec son homologue américain Donald Trump avant la tenue d’un sommet
européen jeudi après-midi à Bruxelles.