Stéphanie de Monaco vent debout contre le gouvernement

La sœur d’Albert II prend la défense des cirques à l’heure où la ministre Barbara Pompili a annoncé la fin des animaux sauvages dans les spectacles.

La princesse Stéphanie de Monaco est outrée et tient à le faire savoir. Dans une interview accordée à Nice-Matin, la sœur d’Albert II prend fait et cause pour les patrons de cirque, très inquiets face à la mesure du gouvernement français, portée par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, qui entend supprimer, à terme, les spectacles d’animaux vivants dans les spectacles itinérants. « J’estime qu’il ne faut pas faire une généralité, explique la princesse monégasque. Des associations qui prétendent protéger les animaux pensent qu’on les prélève encore dans la nature, ce qui est faux. Ils sont nés en captivité, tout comme ceux que l’on voit dans les parcs zoologiques. »

Et de rappeler que ces animaux sont « aimés, nourris, choyés » et font entièrement partie de la famille. « Des fauves qui naissent dans la caravane de leur propriétaire depuis six ou sept générations sont aimés, au même titre qu’un animal domestique, poursuit-elle. Arracher ces fauves aux seules personnes qui les ont connus et aimés, pour les placer dans un centre de rétention ? C’est terrible. Quant à les relâcher dans la nature, ils survivront trois jours (…) Si l’on veut s’occuper de la condition animale, alors il faut s’en occuper complètement. Des animaux domestiques sont très malheureux dans leur foyer, on en voit chaque année qui sont abandonnés au bord de la route. Voilà une cause noble aussi. »