La Suisse condamne les menaces lancées contre le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege et ses proches en RDC. Ce vendredi devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, elle a salué son «engagement» pour les victimes de «crimes graves».
Depuis un mois, des policiers de l’ONU protègent à nouveau la clinique du médecin congolais dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Denis Mukwege avait dénoncé fin juillet des menaces à son encontre, après avoir dénoncé un massacre de civils dans sa province du Sud-Kivu quelques jours auparavant.
Il est aussi régulièrement ciblé pour son appel à un mécanisme pénal chargé de poursuivre les responsables de crimes graves dans son pays. Devant le Conseil, une représentante de la mission suisse à l’ONU à Genève a relevé l’engagement pris par le président Félix Tshisekedi dans ce contexte.
Elle a aussi mentionné l’ouverture d’investigations, qui avaient été souhaitées par la Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michelle Bachelet, les menaces contre ses proches et lui. Et de déplorer également la détérioration de la situation liée aux groupes armés dans cette région. Au total, plus d’un million de personnes ont été déplacées depuis janvier en raison des violences.