L’Arménie a annoncé samedi la mort de 51 soldats supplémentaires de l’armée du Haut-Karabakh dans les combats opposants, pour le septième jour consécutif, les forces de ce territoire séparatiste à l’Azerbaïdjan.
La liste des 51 militaires tués a été publiée sur le site du gouvernement arménien quelques heures après l’annonce par le président du Haut-Karabakh, Arayik Haroutiounian, que la «dernière bataille» pour la région avait commencé. Le bilan officiel des hostilités, très partiel, est ainsi passé à 242 morts des deux côtés. 209 soldats du Karabakh, 14 civils arméniens, et 19 civils azerbaïdjanais, Bakou ne communiquant pas ses pertes.
De «violents combats» avaient lieu samedi sur la ligne de front au Haut-Karabakh où les soldats de ce territoire séparatiste ont «réussi à arrêter l’attaque à grande échelle» de l’armée azerbaïdjanaise, selon le ministère arménien de la Défense.
L’armée du Haut-Karabakh «a réussi à arrêter l’attaque à grande échelle de l’ennemi», a indiqué sur sa page Facebook la porte-parole du ministère, Chuchan Stepanian, ajoutant que des «violents combats» avaient lieu actuellement dans de nombreux secteurs du front. Dans un des secteurs de la ligne de front, «nos forces ont contre-attaqué», a précisé Chuchan Stepanian.
Des affrontements féroces opposent samedi pour le septième jour consécutif l’armée de cette région séparatiste azerbaïdjanaise, soutenue politiquement, économiquement et militairement par l’Arménie, à l’Azerbaïdjan.
Le Haut-Karabakh, en majorité peuplé d’Arméniens, a fait sécession de l’Azerbaïdjan, entraînant au début des années 1990 une guerre qui avait fait 30’000 morts. Le front est quasi-gelé depuis malgré des heurts réguliers, aucun traité de paix n’ayant jamais été signé.