Selon les chiffres du ministère français des Outre-Mer, le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est arrivé en tête dimanche, recueillant 53,26 % des voix. Emmanuel Macron a dit accueillir ce résultat avec « humilité » et laisse la porte ouverte à un troisième référendum.
Le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est arrivé en tête, dimanche 4 octobre, selon les résultats provisoires complets de ce deuxième référendum d’autodétermination. L’archipel a dit « non » à 53,26 %. La consultation a été marquée par un taux de participation record, estimé à près de 86 %, soit une hausse de cinq points par rapport à 2018. Le « non » l’avait à l’époque emporté avec 56,7 % des voix.
Le président français, Emmanuel Macron, qui s’est exprimé à l’issue du résultat, a accueilli la victoire du « non » à l’indépendance « avec un profond sentiment de reconnaissance ». « Les électeurs se sont exprimés, ils ont majoritairement confirmé leur souhait de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France. En tant que chef de l’État, j’accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance. J’accueille également ses résultats avec humilité », a-t-il déclaré.
« L’avenir, c’est la dernière étape de l’accord de Nouméa. Un troisième référendum est possible. C’est à vos élus du Congrès de le décider. L’État, fidèle à sa parole, se tient prêt à l’organiser si c’était leur choix », a ajouté le président.
Le référendum s’est déroulé sans incident. Pour garantir l’ordre public, l’État avait envoyé plus de 350 gendarmes pour appuyer les unités sur place.