Le président libanais Michel Aoun a déclaré mercredi que le Parlement se réunirait le 15 octobre pour entamer des consultations en vue de former un nouveau gouvernement, a indiqué mercredi Reuters.
La coalition libanaise avait démissionné à la suite de l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth le 4 août qui a fait plus de 190 morts et plus de 6.500 blessés, ravageant aussi des quartiers entiers de la capitale.
Nommé Premier ministre le 31 août, Moustapha Adib avait été chargé de former un nouveau cabinet, s’engageant en faveur de réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer des milliards de dollars d’aide.
Ses efforts avaient toutefois été entravés par les revendications de deux formations chiites, le Hezbollah et son allié Amal, frappées toutes deux par des sanctions américaines, qui réclamaient le portefeuille des Finances.
Fin septembre, M. Adib annonçait renoncer, faute de consensus, à former un nouveau gouvernement destiné à sauver le pays d’une des pires crises économiques de son histoire, amplifiée par la pandémie de Covid-19.
Michel Aoun avait alors averti que le Liban se dirigeait vers « l’enfer » si un nouveau gouvernement n’était pas formé dans les plus brefs délais.