« Sur la base de nos données cliniques antérieures en oncologie et maladies infectieuses, DPX-COVID-19 a le potentiel d’améliorer la durée de la réponse immunitaire et de protéger les personnes âgées et les personnes les plus vulnérables », a déclaré par voie de communiqué Frédéric Ors, PDG d’IMV.
Une autre firme québécoise, Medicago, a terminé ses essais cliniques de phase 1 et lancera sous peu sa phase 2/3 pour son vaccin contre la COVID-19, qui sera produit dans des plantes transgéniques. Le vaccin de Medicago utilise un adjuvant améliorant la réponse immunitaire, mis au point par le géant mondial GSK.
Des essais cliniques sur un autre vaccin en cours d’élaboration par IMV, pour le virus respiratoire syncytial, avaient montré une réponse beaucoup plus forte que d’autres vaccins chez les 50 – 65 ans, qui sont souvent moins protégés par les vaccins à cause du vieillissement du système immunitaire. La technologie d’IMV amène le vaccin dans une zone du corps humain plus susceptible d’avoir une réponse immunitaire.
IMV annonce aussi aujourd’hui un financement additionnel de 5,4 millions du gouvernement fédéral pour continuer ses travaux sur le vaccin DPX-COVID-19, ce qui porte à 10 millions la contribution d’Ottawa. IMV doit compléter des essais précliniques avant de lancer l’essai de phase 1/2. IMV avait auparavant espéré commencer cet essai clinique avant la fin de l’été.
IMV a aussi conclu des ententes avec des fabricants de vaccins en Europe et en Inde, qui porteront sa capacité de production à « plusieurs millions de doses ». L’entreprise de Québec affirme également que son vaccin devra être tenu à une température moins froide, entre 2 et 8 degrés Celsius, ce qui améliorera la logistique.